Le vent d'ombre à rêver les pleurs dans les scintillements stellaires, s'est fermé au
soleil d'éblouissement qu'est l'immortalité. L'or ne peut plus descendre aux firmaments
d'abîmes. Unique dans la réalité engendrée de fantasmes, pouvoir rêver d'autres azurs que
ceux qui s'ouvrent de clarté.
Aux soirs profonds de songes, à la vie couleur de sommeil, voici ces aubes d'ombres qui
flambent sur le ciel, dans le mauve d'immobiles naufrages célestes dont les nombres de
candeur océanique nous font lactescence de chiffres.
Et voici x qu'on existe dans un rêve d'immensité en nos cerveaux qui nous font calculer
les étoiles. La lueur n'est pas encore éteinte au delà des solstices en feu, qu' il
faut, dans les soleils couchants des cieux d'hiver, périr au champs d'étoiles, et voir
les années lumières des rêves. . .
Quand l'océan blanc de la nuit a commencé ses songes de pâleur, si l'on voit briller
l'intelligence en lueur de vie qui conspire de mort et d'esquive dans les étoiles. . .
Cette conscience enfin d'escalader la nuit stellaire. . .